Archéologie
Une année riche en découvertes pour le service archéologique de la ville
Publié le
28/09/2022 - 06:59
Rue Georges Auphelle
Sur ce site, on y constate deux occupations datant de l'Antiquité. Le Haut-Empire (Ier au IIIe siècles) d'abord par la découverte d'un fossé. Le Bas-Empire (284 ap. J.-C. à 476 ap. J.-C.) ensuite caractérisé par l'établissement d'une voirie et d'une nécropole à inhumations. D'orientation sud-ouest/nord-est, ce chemin semble relier deux voies antiques majeures menant à Nemetacum, la rue Georges Auphelle (à l'ouest) et l'avenue John F. Kennedy (à l'est). Le diagnostic a permis d'identifier 42 sépultures, ainsi qu'un sarcophage en plomb (voir l'encadré p.19)
Rue du Conseil / Janvier 2020
Un diagnostic archéologique a été réalisé en janvier 2020 sur une surface de 112 m².
Cette opération a permis de mettre au jour les vestiges de deux périodes d’occupation anciennes.
Une première trace d’occupation du Xe siècle avec un habitat matérialisé par une succession de sols en calcaire damé et trois trous de poteaux.
Un pot en céramique intact y a été retrouvé. Le site connaît une nouvelle mutation au XIIIe siècle avec le déman-tèlement de la fortification.
On y trouve une aire de cour et/ou de jardin.
Ensuite, le secteur n’évolue plus jusqu’à la fin du XVIIIe siècle où un bâtiment sur cave est construit.
au jour les vestiges d’une occupation datée du premier Moyen Âge.
Une voirie en limon y a été découverte, large d’environ 4 m
et épaisse d’une vingtaine de centimètres.
Un four à pain domestique et une fosse d’extraction
de l’argile ont également été découverts.
Rue constant Dutilleux / Mars-Mai 2020
Là aussi des traces d'occupations anciennes ont été retrouvées.
D'abord avec des vestiges d'une première occupation vers les Xe / XI matérialisée par un fossé de direction nord-sud.
Après un silence de trois siècles, une occupation est de nouveau repérée par les archéologues
pour la fin du XIIIe siècle au travers des remblais et un puits de carrière.
Il faut ensuite attendre les XIVe et XVe siècles pour qu'une organisation soit attestée par la présence de plusieurs maçonneries, dont deux caves.
Ces éléments, associés à trois autres puits de carrière et à plusieurs galeries souterraines, traduisent l'importance de l'activité carrière du site.
Les années 1630 marquent la fin de l'occupation civile et artisanale des lieux à la suite de l'installation d'une nouvelle ligne de fortification.
Rue Paul Doumer / Mai-Juin 2020
L’opération a livré les vestiges d’une occupation continue de la parcelle entre les IXe et XXIe siècles.
La première phase, fin IXe-fin XIIe siècles, se caractérise par une voirie bordée d’aménagements : un silo, une cave, plusieurs trous de poteaux et une latrine partiellement conservée à la suite d’un incendie. Cette occupation est aussi marquée par la présence des artisanats du textile et du bronze. L’occupation de la parcelle par la noble famille de Courcelles dit de Tramecourt, à partir du XIVe siècle, amène le rachat de plusieurs maisons existantes afin de constituer un vaste hôtel particulier. Cette entreprise a pu être observée par l’édification d’un bâtiment aux fondations de grès et de calcaire.
Sur ce site, on y constate deux occupations datant de l'Antiquité. Le Haut-Empire (Ier au IIIe siècles) d'abord par la découverte d'un fossé. Le Bas-Empire (284 ap. J.-C. à 476 ap. J.-C.) ensuite caractérisé par l'établissement d'une voirie et d'une nécropole à inhumations. D'orientation sud-ouest/nord-est, ce chemin semble relier deux voies antiques majeures menant à Nemetacum, la rue Georges Auphelle (à l'ouest) et l'avenue John F. Kennedy (à l'est). Le diagnostic a permis d'identifier 42 sépultures, ainsi qu'un sarcophage en plomb (voir l'encadré p.19)
Rue du Conseil / Janvier 2020
Un diagnostic archéologique a été réalisé en janvier 2020 sur une surface de 112 m².
Cette opération a permis de mettre au jour les vestiges de deux périodes d’occupation anciennes.
Une première trace d’occupation du Xe siècle avec un habitat matérialisé par une succession de sols en calcaire damé et trois trous de poteaux.
Un pot en céramique intact y a été retrouvé. Le site connaît une nouvelle mutation au XIIIe siècle avec le déman-tèlement de la fortification.
On y trouve une aire de cour et/ou de jardin.
Ensuite, le secteur n’évolue plus jusqu’à la fin du XVIIIe siècle où un bâtiment sur cave est construit.
Lieux-dit " Au-dessus des prés d'Anzin ", rue du 8 mai 1945 / Octobre 2020
Menée en octobre 2020, l’opération de diagnostic a misau jour les vestiges d’une occupation datée du premier Moyen Âge.
Une voirie en limon y a été découverte, large d’environ 4 m
et épaisse d’une vingtaine de centimètres.
Un four à pain domestique et une fosse d’extraction
de l’argile ont également été découverts.
Rue constant Dutilleux / Mars-Mai 2020
Là aussi des traces d'occupations anciennes ont été retrouvées.
D'abord avec des vestiges d'une première occupation vers les Xe / XI matérialisée par un fossé de direction nord-sud.
Après un silence de trois siècles, une occupation est de nouveau repérée par les archéologues
pour la fin du XIIIe siècle au travers des remblais et un puits de carrière.
Il faut ensuite attendre les XIVe et XVe siècles pour qu'une organisation soit attestée par la présence de plusieurs maçonneries, dont deux caves.
Ces éléments, associés à trois autres puits de carrière et à plusieurs galeries souterraines, traduisent l'importance de l'activité carrière du site.
Les années 1630 marquent la fin de l'occupation civile et artisanale des lieux à la suite de l'installation d'une nouvelle ligne de fortification.
Rue Paul Doumer / Mai-Juin 2020
L’opération a livré les vestiges d’une occupation continue de la parcelle entre les IXe et XXIe siècles.
La première phase, fin IXe-fin XIIe siècles, se caractérise par une voirie bordée d’aménagements : un silo, une cave, plusieurs trous de poteaux et une latrine partiellement conservée à la suite d’un incendie. Cette occupation est aussi marquée par la présence des artisanats du textile et du bronze. L’occupation de la parcelle par la noble famille de Courcelles dit de Tramecourt, à partir du XIVe siècle, amène le rachat de plusieurs maisons existantes afin de constituer un vaste hôtel particulier. Cette entreprise a pu être observée par l’édification d’un bâtiment aux fondations de grès et de calcaire.